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Incontournable de la culture polynésienne, la pirogue ou « va’a » en tahitien est une embarcation à balancier présente dans toutes les souches linguistiques et culturelles d’origines austronésienne.
Le va’a a aussi été le moyen de relier les îles entre elles pour le transport, l’exploration, la guerre ou la pêche. Cette embarcation taillée à l’origine dans des troncs d’arbres évidés, profite maintenant des nouvelles technologies. En effet, plus légère et profilée, en résine de polyester ou en carbone ultraléger, la pratique de la pirogue est devenue un moyen de se mesurer sportivement. L’existence de compétitions sportives dans le monde du « va’a » ont permis aux polynésiens de faire perdurer cette valeur emblématique du va’a dans la vie moderne. Les courses de pirogues polynésiennes sont devenues ces dernières années des évènements sportifs internationaux. Les plus emblématiques sont la « Hawaiki Nui Va’a » et la « Moloka’i Ho’e ».
Venu du bout du monde, le va’a s’exporte dans le monde entier. En Europe, grâce aux militaires polynésiens, le va’a a su prendre son essors avec l’organisation de grandes courses comme la Porquerollaise ou la Vendée Va’a et d’un championnat de France. Que ce soit en mer ou en lac, le va’a s’adapte à chaque plan d’eau, pour véhiculer les valeurs d’esprit d’équipe le « Tāhō’ē » , de persévérance, d’humilité et de combativité.
Localisé aux bords du plus grand lac d’Europe de l’Ouest, le Pagaies Club Thonon (PCT) a ouvert une section va’a en 2012 qui a été très dynamique avec deux équipes adultes partagées entre deux va’a de 6 places (V6) jusqu’en 2014. Entre 2014 et 2020, les membres du club ont plutôt pratiqués en monoplace (V1). Depuis 2020, la section a repris les séances en V6 et s’est redynamisée pour se donner un nouveau souffle. Ce souffle a continué avec l’achat d’une nouvelle pirogue V6 en 2023 et s’est encore plus renforcer avec l’arrivée de nouveaux adhérents. Le « Tāhō’ē » est le maître mot de la section et que l’on retrouve dans les autres sections du PCT, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Si toi aussi, tu te sens l’âme d’un navigateur et souhaites pratiquer pour le plaisir ou pour des compétitions sportives, alors rejoins la section va’a du PCT !
Si toi aussi, tu souhaites faire partie de cette aventure, tu es le bienvenu pour apprendre et même aller plus loin…peut-être jusqu’à Tahiti, au cœur même de cette culture polynésienne. Navigue vers l'aventure avec nous !
Rejoins la section va'a du PCT et explore tes limites sur l'eau.
Les pirogues polynésiennes
En monoplace ou V1, ou encore en 6 places ou V6, les caractéristiques des embarcations sont bien distinctes.
En voici quelques critères techniques :
Nombre de places |
Monoplace ou V1 |
6 places ou V6 |
Longueur |
7m |
13m |
Poids |
<10kg jusqu’à 16kg |
130kg à 150kg |
Composition |
Pirogue / va’a Bras / iato Balancier / ama |
|
Matériaux |
Fibre de verre ou carbone |
Fibre de verre |
Vitesse moyenne |
10 à 12 km/h |
11 km/h à 13 km/h |
Les « iato » sont attachés au va’a et au « ama » avec du caoutchouc ou « ua ua » en tahitien. Les ua ua ont l’avantage d’être souples pour encaisser les chocs provoqués par les vagues et éviter de casser.
La composition en V6
Les positions sont numérotées de 1 à 6.
En n° 1, il y a le « FA'AHORO ». C’est celui qui donne le rythme tout au long de la course avec un geste parfait du coup de rame. Il doit également être réceptif aux ordres du TARE et modifier son coup de rame et son rythme sur demande du TARE.
En n° 2, il y a le « FA’ATI’A MUA». Il doit être en parfaite synchronisation avec le FAAHORO. Il doit propulser vers l’avant la pirogue.
En n°3 et n°4, il y a les « TURA’I » ou moteurs. Ils doivent être puissants car leur rôle principal est de donner de la vitesse au VA’A et de la conserver. Le « TARE » est en général le 3 ou le 4. Il stimule et anime l’équipe par l’intonation de sa voix. Il annonce les changements de bordées tous les 8 à 15 coups de rame.
En n°5, il y a le « FA’ATI’A MURI ». Il doit être attentif aux actions du PEPERU pour le soutenir et travailler en compensation.
En n°6, il y a le « PEPERU » ou le barreur. Son rôle principal est de diriger le va’a. Il est responsable du cap. C’est un rameur à part entière et contribue à la propulsion du va’a.